ALPINISME

Des dossiers plus complets sont disponibles dans la page reportages


Courses découverte de l'alpinisme

Par essence l'alpinisme est une activité assez exigeante, c'est pourquoi je préfère parler de courses découvertes plutôt que de courses faciles car en alpinisme la notion de facilité est toute relative. La montagne est changeante, le terrain varié, et même des courses dites "faciles" ( F ) ou "peu difficiles" ( PD ) peuvent donner du fil à retordre. La cotation de difficulté globale d'une course prend en compte essentiellement l'aspect technique dans de bonnes conditions, en étant sur le bon itinéraire quel que soit sa complexité, sans tenir compte du nombre et de l'état des pitons en place, de la longueur et des dangers. Le fait d'être leader ou guidé, de faire une classique très parcourue, d'avoir une bonne météo, ... change considérablement la perception d'une course. A l'inverse, il ne faut pas prendre la haute montagne pour un milieu fermé, inaccessible, et penser que l'alpinisme est uniquement escalader des parois verticales avec du matériel high-tech. Faire un sommet en marchant encordé sur glacier, crampons aux pieds, n'est toujours que de la marche et pourtant c'est déjà de l'alpinisme. En résumé la montagne n'est pas si dure lorsqu'on craint d'y aller mais elle n'est pas si facile lorsque l'on ne s'en méfie pas assez. Au bout du compte elle est de toute façon le maître incontesté de toute personne, quel que soit son niveau.
Avec un encadrement, les courses présentées ici sont accessibles en initiation aux personnes débrouillées avec leurs mains et leurs pieds, possédant tout de même un niveau minimum d'endurance. L'engagement est modéré, c'est à dire qu'il n'y a pas cumul dans des niveaux relevés des difficultés inhérentes à la pratique de la montagne ( durée, itinéraire, technique, dangers, ... ). En 2ème approche, ces courses sont bien adaptées pour une cordée amateur commençant à avoir de bonnes notions de montagne et voulant développer son autonomie. Ces courses sont parfois très parcourues, minimisant une des grosses difficulté de la montagne : l'itinéraire.

LE CASTOR 4220m, voie normale versant italien, F, Mf du Mont Rose, Rifugio Q.Sella - Gressoney, 5h AR au refuge.

Avec Eric.V, Claire. (2002). Belle petite course ne neige , ni longue, ni difficile, quoique les conditions de neige comptent pour beaucoup avec le passage d'une rimaye et d'une arête plutôt effilée à suivre. On croise tout de même des personnes qui souffrent, l'altitude est là ! Nos jours précédents en montagne sont bien utiles. Course à faire en débutant averti, ou en acclimatation avant la traversée du Liskam. Très belle vue sur le Cervin et les montagnes environnantes.

LE PORTALET 3344m, couloir direct face nord, AD, Mf du Mont Blanc, cabane de Horni, Champex (Suisse), 2h30 pour le couloir

Avec Eric.V, Francis.C, Dominique.F (2001). Idéal pour débuter les couloirs de neige. Approche rapide depuis le refuge du Horni, couloir ni trop long ni trop raide, retour de bonne heure au refuge. Pour l'alpiniste plus confirmé, l'ascension est un peu courte, mais elle constitue une bonne course de transition ou à faire par météo moyenne. Traversée du très beau plateau glaciaire du Trient. Course peu courue.

AIGUILLE DES CROCHUES 2837m, face Est et traversée - Mf des Aiguilles Rouge, Chamonix

Avec Dominique.F (2001). Trois longueurs faciles en bon rocher pour accéder à l'arête. Quoique depuis que la 1ère prise de la dernière longueur est cassée, il y a un pas de 5 pas si évident. Un pas ce n'est grand chose mais il faut le passer. Un raide névé peu rendre l'accès à la voie difficile, il vaut mieux avoir le piolet. On retrouve les qualités des aiguilles rouges, haute montagne en miniature, idéal pour progresser. Cette course vient après la classique traversée des crochues, nous ne sommes plus dans le domaine de l'initiation.

TRAVERSEE DES CROCHUES 2837m, PD, Mf des Aiguilles Rouge, Chamonix

Stage UCPA (1983). Petite course, incontournable classique pour débuter, donnant déjà un beau sentiment aérien de haute montagne. Approche et retour en neige, avec l'avantage qu'il n y a pas de glacier et donc pas de crevasses. Escalade terrain d'aventure facile, les plus aguéris en feront l'essentiel corde tendue voire en solitaire. Il ne faut pas se leurer, on est loin des courses d'envergure au dessus de 3000m. La vue est imprenable sur le massif du mont blanc juste en face.

ARETE DES COSMIQUES, Mf du Mont Blanc, télephérique de l'Aiguille du Midi. 2h30 sans l'approche.

Avec Eric.V (2001), Stage UCPA (1983). Super Hyper classique. La haute montagne à la journée, course confortable avec retour nul car la course se termine au point de départ : le téléphérique de l'Aig du Midi. Dans l'initiation et la progression de l'alpiniste, vient après la traversée des Crochues. Peu sauvage, mais tout de même magnifique impression d'arête et d'altitude, en plus on est admiré par les touristes. Attention on est en altitude, et quelques pas d'escalade ne sont tout de même pas donnés !

PETITS CHARMOZ 2687m, traversée, Mf du Mont Blanc Aig de Chamonix, téléphérique du Plan de l'Aiguille

Avec Francis.C, Dominique.F, Rémi.E (2000). Classique, peu difficile sur le papier et pourtant! Me serais-je imaginé ramer dans du 3 en esclade ! Gros sac, grosses chaussures, fine pellicule de glace sur le granit, ont montré encore une fois qu'il ne faut pas préjuger de ses capacités montagne à partir de son vécu en falaise. Pas de passages difficiles continus, juste des pas isolés qu'il faut tout de même faire. Quelques points d'itinéraire à chercher sur l'arête. Rappel vertigineux et impressionnant pour descendre du sommet.

PIC DE LA GRAVE, Mf des Ecrins refuge de la selle.

Stage UCPA (1985). Peu de souvenirs marquants de ce sommet tout proche du domaine de ski d'été des 2 Alpes. Je me souviens tout de même que la descente s'effectue dans un immense pierrier permettant par glissade contrôlée de faire des pas de géant. Assez amusant ! Ensuite cela a mal tourné, nous devions aller faire le rateau, les autres y sont allés sans moi car j'avais contracté une gastro terrible, certainement à cause de l'eau du torrent bue la veille. Depuis je me méfie des eaux de torrent, surtout à l'approche des refuges !

AIGUILLE DE LA GLIERE 2852m, voie normale - Mf des Aiguilles Rouge, Chamonix télésiège de l'index

Stage UCPA (1983). Sommet purement rocheux, mais pas de vraie escalade. Progression au mieux pour gagner le sommet. Ce sommet effectué dans le même séjour que le Bèlvédère m'a laissé, 20 ans après, beaucoup moins de souvenirs que ce dernier. Il faudra que j'y retourne pour me réimprégner de sa géographie, car autant je visualise bien le Belvédère point culminant des aiguille rouge, que je ne sais même pas de quel coté des aiguilles rouges se situe la Glière !

BELVEDERE 2965m, voie normale - Mf des Aiguilles Rouges, Chamonix, téléphérique de la Flégère

Stage UCPA (1983). Point culminant du Massif des Aiguilles Rouge. Peut se faire en enfilade avec la traversée des Crochues, même ordre de difficulté mais avec un peu plus d'escalade due à plus de prise d'altitude. Grande plateforme au sommet avec comme d'habitude pour les Aiguilles rouges, une superbe vue sur le Mont Blanc. Classique de débutant pour travailler les manoeuvres de corde, l'assurance sur becquet en terrain aventure, ... Retour par le lac Blanc, sans rater la dernière benne du téléphérique !

AIGUILLE SUD DU TOUR 3542m couloir de la table - Mf du Mont Blanc, refuge Alber 1er

Stage UCPA (1984). En extrémité nord du massif du Mont-Blanc, ce secteur moins élevé est idéal pour commencer à faire des courses de plus grande amplitude que les classiques d'aprentissage de l'alpinisme tel la Petite Perte ou l'arête des Cosmiques. Nuit en refuge, progression sur glacier, remontée d'un couloir de neige assez raide puis escalade rocheuse en cherchant son itinéraire, longueur non négligeable sont les ingrédients de cette belle course fréquentée avec à la clé un beau sommet et un magnifique paysage.

PETITE AIGUILLE VERTE 3512m, voie normale - Mf du Mont Blanc, téléphérique des Grands Montets

Stage UCPA (1983,1995). Que de monde les jours à la météo incertaine! Lors ma 2ème venue, j'ai renoncé à 20m du sommet : surfréquentation digne d'un dessin humoristique. La proximité du téléphérique se fait sentir, c'est aussi son intérêt. Passage obligé de tout débutant, la voie normale, un concentré de haute montagne avec approche en neige, passage de rimaye, et escalade mixte, est plus ou moins difficile selon l'état de la neige. Petite journée pour uine immersion en haute montagne avec vue imprenable sur les Drus.

PETITE AIGUILLE VERTE 3512m, arête de la demi-lune - Mf du Mont Blanc, téléphérique des Grands Montets

Stage UCPA (1984). Comme aujourd'hui où l'arête de Bionnassay de 2 km me parait fabuleuse, à l'époque l'arête de la demi-lune formant un beau fil de neige d'une centaine de mètres m'avait enchanté ! Cette course me fait penser aux aquarelles de Samivel représentant souvent la neige bien blanche accrochée sur des arêtes aériennes, symbole de l'alpinisme. Course de petite envergure à faire par bonnes conditions de neige, plus jolie que la voie normale par laquelle on redescend.

Courses demandant déjà plus de ressources

Par rapport aux courses précédentes, les courses évoquées ci-dessous ne sont pas forcément plus techniques, mais elle peuvent être beaucoup plus longues, nécessitant une plus grande endurance. C'est pourquoi on retrouve aussi dans cette rubrique des courses de niveau F ( Facile ) à AD ( Assez Difficile ), mais avec un engagement plus important. Par exemple : marche au dessus de 4000m, itinéraire plus long et plus complexe bien que non technique, etc. Et si jamais elles ne sont pas plus longues, elles sont alors plus technique. De nos jours, la cotation globale d'une course se révélant insuffisante pour juger des qualités nécessaires à son parcours, commence à se mettre en place dans les ouvrages récents une cotation à double entrée. Au niveau général de la course est ajouté un chiffre représentatif de l'engagement de la course ( I à VI ). Ces niveaux sont parfaitement définis et très clairs. Ainsi une course facile peut être I / F ( abandon facile, refuge à proximité, itinéraire évident, ... ) ou V / F ( très long, retour sur ses pas impossible, altitude, falaises de glace surplombantes, ... ) ce qui permet de dissocier des courses de niveau technique équivalent qui en fait ne se ressemblent pas.
Les course F à PD présentées ici peuvent encore se faire en initiation mais avec des qualités sportives éprouvées, alors que pour les courses de niveau AD et supérieur, il n'est plus question d'en être à son coup d'essai, savoir grimper sur rocher et neige est nécessaire.

DENT D'HERENS 4170m, Arête Est, AD-, refuge d'Aoste, Italie.

Avec Eric.V (2003). Un 4000 qu'il faut aller chercher ! Longue montée au refuge d'Aoste. Puis longue approche au départ de la voie surtout si le glacier est ouvert comme cette année de sécheresse 2003. Avantage : rocher sec au sommet (risque de glace). Aucune difficulté d'escalade, une corde fixe permet de franchir le passage scabreux pour prendre pied sur l'arête. Le plus difficile, peut-être la section glaciaire lorsque l'on quitte l'arête un moment. Le clou : vue imprenable sur le Cervin tout proche.

GRAND PARADIS 4070m, voie normale, F, refuge Victor Emmanuel, Italie.

Avec Eric.V, Claire.B (2003). Le Grand Paradis est connu pour être un des 4000 les plus faciles des Alpes. Mais pas si facile que l'idée générale qui en est faite. D'abord, pas de téléphérique qui vous amène à 3800m comme au Breithorn en Suisse ( 4000 beaucoup plus facile à mon avis ). Il faut faire 1300m de montée et 2200m de descente pour revenir au parking. Ensuite il faut terminer par une petite arête rocheuse ou 300 personnes se pressent vers une petite plateforme sommitale de 4m2. C'est une classique incontournable !

LISKAM OCCIDENTAL 4481m, Arête Est, PD, Mf du Mt Rose, refuge Q.Sella Gressoney Italie.

Avec Eric.V, Claire.B (2002). Pas très dur et très beau. Ce sont les conditions de neige qui dictent la difficulté. Après l'approche commune au Castor, cela commence par une arête de neige peu pentue étroite et très belle. Celle-ci amène à une section raide qui peut être dangereuse si elle est en glace. Un peu de physique est nécessaire à ce moment, cela passe mieux si on est acclimaté. Au sommet, vision d'une profusion de 4000. Ensuite une arête effilée rallie le sommet oriental, la continuation royale si la météo le permet (long, AD).

AIGUILLE DU TOUR NOIR 3937m, Traversée, AD, Mf du Mt Blanc, refuge d'Argentière.

Avec Dominique.F (2002). Montée sur glacier puis couloir de neige et glace (bon AD) qui mène à l'arête. De là le sommet se gagne sans problèmes. Très belle vue sur le Dolent. La difficulté de cette course se passe à la descente. Les vires Javelle n'existent plus, elles sont écroulées. Désescalade au mieux, rappel, il faut tirer à droite à un moment mais quand ? Plus de temps passé à la descente quà la montée. Cela n'en reste pas moins une classique intéressante mais attention au niveau annoncé dans les topos qui est trompeur.

DOME DE NEIGE DES ECRINS 4013m, F, voie normale, refuge des Ecrins,

Avec Régis.D, Franck.DSR (2001). Longue approche jusqu'au refuge. 4000 réputé être le plus facile de France, grande classique, une valeur sure pour faire découvrir la haute montagne et de magnifiques paysages à des débutants sportifs. Problème : la surfréquentation. Course de neige non technique ( marche ) mais avec comme toujours d'éventuelles crevasses et des ponts de neige parfois impressionnants. Un minimum de connaissances est nécessaire. La redescente jusqu'à la voiture au pré de Mme Carle est très longue.

PIC DU GLACIER BLANC 3527m, arête sud - Mf des Ecrins, refuge du Glacier Blanc, 12h de refuge à refuge

Avec Eric.V, Cathy., Régis.D, Franck.DSR (2001). Course rocheuse entre refuge du Glacier Blanc et ref. des Ecrins. Nous avions choisi cette course comme étape d'acclimatation avant d'entreprendre le dôme de neige. L'escalade n'est pas difficile, même si l'attaque impressionne un peu. Par contre nous avons été surpris par sa longueur, qui ne constitue pas une mise en jambe mais une vraie course. Itinéraire assez facile, bon rocher, superbe vue sur la Barre des Ecrins. Se termine par un rappel de 50m pour retrouver le glacier.

TRAVERSEE DES ECANDIES 2873m - Mf du Mont Blanc, cabane du Trient, Champex ( Suisse )

Avec Francis.C, Dominique.F, Eric.V (2001). C'est une belle course pour commencer les traversées rocheuses sérieuses. Nous sommes largement au dessus du niveau d'une traversée pour débutant comme celle des Crochues par exemple. On y trouve les ingrédients d'une grande traversée en moins engagé : accès plus rapide, iténéraire moins long et délicat, altitude plus modeste, mais tout de même quelques passages scabreux, des hésitations d'itinéraire, et une émotion garantie avec le saut de l'ange. Long retour à Champex.

POINTE ISABELLE 3761m, voie normale - Mf du Mont Blanc, refuge du Couvercle. 7h30 pour boucler au refuge (bon horaire)

Avec Dominique.F (2001). Course de neige de l'ordre de difficulté de la traversées des dômes de Miage, avec un petit passage mixte et un rognon rocheux à grimper au final. Le passage esthétique est court, mais c'est une superbe arête de neige qui vaut le déplacement dans son domaine de difficulté. Du sommet, vue superbe sur les grandes Jorasses et l'Italie, dans un coin reculé du massif ou l'on ne va pas tous les jours. Course assez longue dans son niveau, encore plus si l'on ajoute le retour du refuge dans la foulée.

PETITS CHARMOZ 2687m, pilier sud ouest et traversée - Mf du Mont Blanc, refuge du Plan

Avec Dominique.F (1999 ). Course rocheuse granitique qui donne la mesure de l'escalade dans les aiguilles de Chamonix. Sur le papier cela se présente bien, la difficulté ne dépase pas le 5. Cependant, j'apprendrai à mes dépends que dans les voies montagnes avec grosses chaussures et sac à dos, il faut être modeste. Une grosse cale en bois permet de passer un fissure qui semble bien difficile sans. C'est une classique granitique qui ne laisse oser imaginer ce que doivent être les grands Charmoz, juste à coté

PAPILLONS, éperon nord - Mf du Mont Blanc, téléphérique du Plan

Avec Dominique.F (1999). Une des rares escalades rocheuses abordable dans le secteur du Peigne, donnant une bonne idée du gigantisme des fascinantes aig. de Chamonix. Outre la facile arête des Papillons et "Lépidoptère", les voies du le secteur des dalles du Peigne ne sont pas abordables pour le grimpeur moyen. Avec 1h30 d'approche et un départ qu'il faut déjà trouver, pour finir pas bien haut dans cette immensité, les magnifiques aiguilles élancées loin au dessus laissent perplexent quant à leur escalade.

TRAVERSEE DES DOMES DE MIAGE 3670m et Aiguille de la Bérangère - Mf du Mont Blanc, refuge des Conscrits

Stage UCPA (1983, première expérience de l'alpinisme). Arête de neige pour débuter l'alpinisme, hyperclassique très fréquentée. Il y a des raisons à cela car la ligne de l'arête neigeuse que l'on suit est magnifique sans être jamais difficile. L'aiguille de la Bérangère se fait dans la foulée. Le plus dur est peut-être d'ordre physique avec la longue montée au refuge et le retour après la course au parking des contamines en 2600m de descente, à moins de refaire étape au confortable refuge des Cosmiques.

AIGUILLE DES CHAMOIS 3315m, arête ?, D, 11 longueurs, Mf des Ecrins, refuge du Chatelleret

Stage UCPA (1985). La difficulté D n'est justifiée que par une seule longueur. Le début du parcours s'effectue sur une arête aérienne, mais l'on ne s'en rends pas trop compte. En fait c'est lorsque qu'on la domine en venant buter sur la longueur difficile que l'on s'aperçoit que l'on vient de franchir ( facile ) une très belle arête effilée. Peu de souvenirs du sommet, très belle vue sur la face sud de la Meige qui fait rêver par son innaccessibilité.

MONT BLANC 4807m, voie normale par le Gouter et Traversée des 3 Monts, PD, 12h au total.

Sur une proposition de 2 amis, ma 1ère organisation et ma 1ère sans guide (1986). J'ai voulu faire la traversée pour éviter le retour par le chemin de montée et pour mieux découvrir le massif. C'est aussi plus exigeant en difficulté (selon les années) notamment avec le passage du col du Maudit. Bien que tout ce soit bien passé, je me suis rendu-compte plus tard de mon inexpérience de l'époque. 12H avec la terrible remontée finale à l'Aig. du midi. C'est une classique peu difficile, mais l'altitude apporte toujours un engagement supplémentaire.

Courses d'envergure

Courses avec un engagement important sur plusieurs points ( durée, altitude, difficulté technique, approche refuge, ... ). Toutes ces courses sont longues ou très technique et principalement d'un niveau supérieur à AD ( Assez Difficile ). Quelques courses cotées PD ( Peu Difficile ) figurent tout de même dans cette rubrique parce qu'elles sont très longues et en altitude. Quelqu'un faiblement initié en alpinisme peut essayer ces dernières, mais attention si cela tourne mal ( météo, fatigue, ... )! Il vaut mieux être bien entouré.
En alpinisme, quand tout va bien, tout va bien, un débutant sportif peut faire des choses assez difficiles, mais les retours de situations sont vites arrivés. Le Mont Blanc réputé plutôt facile, et c'est vrai comparativement aux Aiguilles du Diable par exemple, a déjà vu nombre de mort simplement à cause d'un changement de météo. Donc pour toutes ces courses les conditions de température et de beau temps fixe sont primordiales. Il peut falloir beaucoup de temps pour trouver une période optimale pour les faire.

AIGUILLE NOIRE DE PEUTEREY 3772m, Arête Sud, D, très longue montée et idem descente, refuge Borelli Italie. 2 jours entiers de refuge à refuge.

Avec Francis.C, Dominique.F, Eric.V (2003). Mythique. Les conditions doivent être excellentes. Il faut être super fort pour passer dans la journée. Nous avons du bivouaquer pour terminer l'ascension le lendemain et nous sommes rentrés à la nuit du 2ème jour. La descente est très longue avec un itinéraire incertain. L'escalade n'est jamais difficile ( en chaussons ) et le cheminement est trouvable. Les difficultés vont augmantant, justement lorsque l'on commence à en avoir bien marre. Au final grand souvenir.

AIGUILLE DU GEANT 4013m, Face Sud, TD, refuge Torino Italie 3h pour les 180m d'escalade.

Avec Francis.C, Dominique.F, Eric.V (2003). Escalade très difficile en libre (jusqu'à 6c), les passages le plus durs s'effectuent en tirant fort sur les dégaines (A0 A1=. La voie normale sur l'autre versant est souvant bondée, la face sud assure la tranquillité. Rien ne sert de partir trop tot, le rocher doit être chaud. Nombreux pitons dans les passages difficiles, mais ils ne sont pas toujours solides. Descente en trois grands rappels de 50m dans la même face. Rocher pas terrible pour acceder à l'aiguille.

VISO 3841m, Arête Est, AD, descente par la voie normale, refuge Q.Sella Italie 15h au total.

Avec Eric.V, Claire. (2002). Pas très difficile, mais un gros morceau ! L'escalade commence facile le long du fil de l'arête. Progression corde tendue ( quelques marques de peinture), l'avancée est rapide. On déchante dans la 2ème moitié. L'itinéraire devient beaucoup moins évident, l'escalade plus dure. Le sommet se rapproche, mais l'arête se complique. Le sommet enfin gagné, la descente en désescalade est longue, le retour a la voiture aussi. Heureusement, le Viso est une belle montagne.

AIGUILLE DU PEIGNE 3192m, face NE voie P.Meyer 9 longueurs TD+, accès par Lépidoptères 5 longueurs, D, Aig de chamonix, 22h au total.

2 cordées (2002). Attention, escalade montagne exigente sur granit ! Le 5+ donné par Piola dans son topo a donné du fil à retordre à des gens maîtrisant le 6b. Bien sur, quasiment pas d'équipement. Le topo de Rébuffat est plus réaliste. Il ne faut pas compter prendre la benne du soir, c'est long. Descente complexe, nous en avons fait les frais dans le brouillard. Avant d'entreprendre cette voie, il vaut mieux avoir fait la voie normale. Beaux moments d'escalade en fissure et dalle, l'homme de tête doit fortement maîtriser son sujet.

AIGUILLE DE BIONNASSAY 4052m, face nord, D, Mf du Mt Blanc, refuge de Tête Rousse. 5h15 pour le sommet.

Avec Eric.V, Francis.C, Dominique.F (2002). Quand la face se présente à l'arrivée du TMB, le chaos des séracs n'inspire pas confiance ! Nous trouverons pourtant un cheminement vers les pentes sommitales. La raideur moyenne n'est pas très importante mais le 2ème piolet est quasiment indispensable dans les ressauts > à 45°. Au sommet commence le parcours de la célèbre arête, plus longue qu'il n'y parait avant de pouvoir redescendre sur le refuge du Gouter. Très belle course de neige ou il ne faut pas se rater.

LA MEIGE 3983m, voie normale et traversée, D, Mf des Ecrins, refuge du Promontoire et de l'Aigle. 5h15 pour la Meige, 13h30 au total.

2 cordées (2002). Très grande classique, le beau temps indispensable a contribué a cette belle réussite. L'escalade n'est pas foncièrement difficile, sauf quelques passages historiques tous relatifs. Il faut marcher au max corde tendue pour gagner du temps mais attention aux limites de la corde tendue! Après la Meige (900m d'escalade), il faut se bouger pour quitter le sommet ensoleillé et repartir en traversée avec 3 nouveaux pics à gravir. Le passage en glace ( avec cable ) après la brèche Zigmondy est le plus difficile.

COULOIR NORD DU DIABLE 3580m, III/D, Mf des Ecrins, refuge du Pavé. 3 heures pour le couloir sur un total de 9h.

En double solo avec Eric.V (2002). Couloir de 600m de haut, très impressionnant vu de face depuis le refuge du Pavé. Après un début à 45°, les 2 tiers finaux sont dans les 50°, avec quelques passages en glace. Très sauvage, viser de bonnes conditions de neige. Tout incite à le faire au printemps avec les skis sur le dos. Approche et retour à ski par l'itinéraire de ski de rando de la Grande Ruine. Une ascension tendue pour une réussite en solo forcé avec une sortie ( cornichée ) au soleil, face à la barre des Ecrins.

TRAVERSEE DES AIGUILLES DU DIABLE 4102m, D, Mf du Mont Blanc, refuge Torino et refuge des Cosmiques, 18h au total.

2 cordées, avec Francis.C, Dominique.F, Eric.V (1999). Longue approche en neige avec la remontée d'un couloir qui est déjà une difficulté. Puis dans un cheminement loin d'être évident, escalade au dessus de 4000m d'une succession de pointes rocheuses (certaines contournables) avec des rappels vertigineux . Descente du Tacul sur le refuge des Cosmiques pour une traversée grandiose et réputée dans laquelle on ne s'engage pas à la légère. Grand beau temps obligatoire. Une course qui m'a un peu dépassé.

TRAVERSEE DES AIGUILLES DE TRELATETE ( 3917m Centre NO ), PD, â 2750m - Mf du Mont Blanc, refuge des Conscrits, 20h au total.

Avec Francis.C et Dominique.F (1999). Course peu difficile mais très longue et sans échapatoire. La montée au très confortable refuge des Conscrits est donnée en 5H. En dehors des Dômes de Miage, le coté oriental du massif du Mont blanc est tout comme dans les aiguilles du Diable, peu visité. On ne se bouscule pas sur cette arête offrant de magnifiques points de vue sur le versant italien du Mont Blanc. Nous perdons un peu de temps pour trouver le col de descente, je termine éprouvé physiquement.

AIGUILLE D'ARGENTIERE, face nord sans le sommet, D, Mf du Mont Blanc, refuge Albert 1er et refuge d'Argentière, 18h au total.

Avec Francis.C et Dominique.F (1998). Très belle face régulière de 600m de haut entre 45 et 50° qui se doit d'être en bonne neige pour être tentée. L'approche depuis la France est très et trop longue. La ligne sort sous le sommet à droite, proche du col du chardonnet et plutôt que de redescendre directement de l'autre coté comme nous avons fait, il vaut mieux continuer jusqu'a celui-ci pour redescendre par le glacier du milieu qui amène directement au refuge d'Argentière.

Escalade montagne

Par rapport à l'alpinisme qui peut aussi comporter des passages d'escalade très techniques, dans l'escalade montagne on se limite à des difficultés d'ordre purement rocheux. Le piolet et les crampons ne sont pas nécessaires sauf peut-être pour franchir un névé d'accès, les grosses chaussures étant laissées au pied de la paroi au profit des chaussons, insdispensables. C'est pour cela qu'il n'y a pas d'approche sur glacier, que l'altitude ne dépasse pas les 3000m, que la descente s'effectue soit en rappel, soit par un sentier auquel cas on aura fixé les baskets sur le baudrier, et qu'un équipement minimum est en place. Les puristes ne seront peut-être pas d'accord sur l'équipement minimum en place, mais c'est comme cela que je vois les choses. Sans équipement, je rejoins plutôt la catégorie alpinisme qui possède une plus grande dimension aventure. En résumé l'escalade en montagne s'apparente aux conditions de la falaise, sauf que nous sommes en montagne avec des approches plus longues, des départ de voies souvent plus difficile à repérer et un sac plus lourd à transporter.

"GRANITUDE D+, Grande Aiguille de la Bérarde

Avec Francis.C, Dominique.F (2003).Granitude sort sur une arête, cette arête menant au sommet de l'Aiguille de la Bérarde. Nous n'avons pas été au sommet de l'aiguille, orages de fin de journée oblige. Cheminement ardu à trouver, on y laisse du temps. Difficile d'aller vite si on veut en faire plus que la voie et aller au sommet. Très peu de points, mais tous les relais sont équipés. Pas de surprises dans la difficulté de la voie. Approche compter plutot 3h que les 2 annoncées dans le topo.

"PETIT CAYRE DE LA MADONE" Eperon ouest, 5 longueurs, 210m TD-, 5+max, St Martin de la Vésubie - Mercantour

Avec Eric.V, Véronique.P, Estelle.B.C (2002). Voie montagne équipée sur spits ( très éloignés en terrain facile ) qui ne correspond plus trop au topo historique. Le niveau TD- fait sourire par rapport au niveau D+ du "Grand parcours" à la Ste victoire par exemple. Idéal pour débuter l'escalade montagne, cadre verdoyant. Les difficultés sont assez isolées, il n'y a pas de portion soutenue. Il faut tout de même assurer en tête dans le 5 lorsque les points sont éloignés. A faire l'après midi pour bénéficier du soleil, mais attention aux orages.

"LES MALHEURS DE NELLY", 5 longeurs TD, face Est de la Dibona - Oisans

Avec Francis.C et Eric.V (2002). Beaucoup de départs dans ce secteur, trouver le bon demande recherche. L1 est tout de suite dans le niveau de la voie, de manière relevée. Un pas déversant est annoncé difficile dans la voie et je trouve qu'il l'est vraiment. La dominante est constituée de grandes dalles lisses avec des spits parfois assez écartés. Le granit compact est beau, mais l'escalade semble plus intéressante et variée dans le secteur des Tours rouges. Voie courtes au soleil le matin qui permet de rentrer dans l'après-midi.

"VISITE OBLIGATOIRE", 11 longueurs, 350m TD+, Aiguille de la Dibona - Oisans

Avec Francis.C et Eric.V (2002). Escalade montagne à dominante dalle, sur granit. Cette voie porte un nom à prendre au sens littéral car c'est une des plus belles voies de la Dibona si ce n'est la plus belle. En plus c'est la Dibona, aiguille magique au regard, alors nous avons là un must alpin ! Voie remarquable de continuité dans le 6a ( bien maîtriser pour le premier ). Très bon équipement sur spits et chaine aux relais, mais attention quand même pas comme en falaise, 5 à 6 m entre chaque point ( gloups ).

"LA JAVA DES BOMBES ATOMIQUES", 7 longeurs TD-, 1ère tour rouge cirque du Soreiller - Oisans

Avec Francis.C et Eric.V (2002). Belle voie sur un bon rocher avec un équipement correct. Un pas difficile annoncé qui ne l'est pas tant que cela. Tout dépend du niveau de suintement de la roche à cet endroit. Il faut avoir de bon yeux pour trouver les spits du départ dans un socle dalleux ou la neige peu posser problème en début de saison ( crampons ). De beaux passages d'escalade tout au long de la voie.

"MARMOTTES GIVREES", 5 longeurs TD, La Pierre André - Haute Ubaye

Avec Eric.V (2002). La Pierre André, toujours une splendeur quand on l'approche! Par rapport à "vieux boucs", la 1ère voie faisable en terme de difficulté si l'on execepte la voie normale ( descente ) qui présente peu d'intérêt, "Marmottes givrées" est juste le cran au dessus avec peut-être plus de continuité, mais beaucoup plus directe, juste sous le sommet. Pas de surprise par rapport aux difficultés annoncées. Bon rocher, équipement plus montagne que falaise, belle dernière longueur aérienne.

"ACCROCHE TOI JEANNOT", 9 longueurs, TD+, Chapeau de Gendarme col de la Cayolle - Barcellonette

Avec Eric.V (2002). Une voie montagne avec un équipement falaise digne de ce nom ! Les puristes adeptes de l'équipement aventure, passez votre chemin. Cotée TD+ comme "la demande" dans le verdon et pourtant rien à voir avec la difficulté de cette dernière. La cotation est correcte, le rocher est bon. Vue de la route, c'est une belle paroi, avec un sentier d'accès agréable. Domage que depuis la vallée du Rhône ce soit le bout du monde

PILIER EST DU PIC DE BURE, 23 longueurs, - St Etienne en Dévoluy

Avec Francis.C et Eric.V (2001). Un aboutissement de l'escalade, un grand moment. Je ne parle pas de difficulté pure mais de longueur, de terrain aventure, de recherche d'itinéraire, de partir dans l'inconnu sans la vision d'un point suivant, et l'incertitude d'arriver à sortir la voie avant la nuit. Attaquer au lever du jour dans une journée longue avec grand beau temps. Equipement sur pitons, discontinu. L'accès au pied de la voie n'est pas évident. On ne s'engage pas à la légère dans ce type de voie.

AIGUILLE DE LA DIBONA 3131m, voie Boell Stoffer - Mf des Ecrins, refuge du Soreiller

Stage UCPA (1985). Lorsqu'en pénétrant dans le cirque du Soreiller la flèche de l'aig. de la Dibona surgit dans le ciel, il est très impressionnant de penser que l'on a pour but de la gravir ! En fait le sommet est facilement accessible en 3 longueurs par la VN qui fait le tour de l'aiguille. La voie Boell bien que ne commençant pas non plus du pied de l'aiguille ( vire en face Est ) est avec un peu de difficulté supplémentaire bien plus intéressante car elle permet de sortir sur la face étroite de l'aiguille par les célèbres cannelures Stoffer.

TETE DU ROUGET 3418m, D, Mf des Ecrins, refuge du Soreiller

Stage UCPA (1985). Situé à l'extrème droite du cirque du Soreiller, par rapport à la Dibona juste derrière le refuge, le Rouget est d'approche assez longue et dans un pierrier pas très marrant. La redescente du sommet dans un raide couloir de pierres est aussi un peu scabreuse. Tels sont mes lointains souvenirs de débutant, mais peut-être seraient-il tout autres maintenant. C'est le rocher, un beau granit rouge à texture fine, qui fait la réputation du Rouget. Du sommet, belle vue sur le fond de la vallée du Véneon.

AIGUILLE DE L'INDEX 2595m, arête sud - Mf des Aiguilles Rouge, Chamonix télésiège de l'index

Stage UCPA (1984). Escalade rocheuse en montagne. Très fréquentée, comme toute course de difficulté abordable située près d'une remontée mécanique. Pour qui n'a pas l'habitude du rappel, le rappel de descente du sommet est assez vertigineux, mais rien de difficile. Hyper classique avec vue constante sur le massif du Mont Blanc.

AIGUILLE DE L'M 2844m, voie normale, Mf du Mont Blanc - Aig de Chamonix, téléphérique du Plan

Stage UCPA (1983). Petite course rocheuse à la journée. Elle est un très beau belvédère sur la vallée et sur l'Aig des Grands Charmoz, démesurée et laissant songeur ! Juste la partie finale s'escalade. L'essentiel de la course est constitué par la marche d'approche, long "plat" puis remontée raide d'un couloir. Marche d'approche ne veut pas dire facile : gros blocs, glace ou les crampons peuvent être nécessaires, échelles, font qu'elle n'est pas de tout repos à l'aller et au retour. Belle ambiance montagne rocheuse pour débuter.

Echecs

Echec dans la traversée des Drus, Chamonix - Trops lents, mauvaise stratégie

Avec Francis.C, Dominique.F, Eric.V (2003). Un objectif auquel nous pensions depuis un certain temps, le beau temps nous décide. L'acces au vrai départ des choses sérieuses est rapide, mais très vite nous sommes confrontés à des difficultés plus soutenues que prévu. Nous n'avons pas de chaussons, nous manquons de friends, cela nous prend beaucoup de temps pour progresser. Pour eviter le bivouac, nous faisons demi-tour, mais nous bivouaquerons tout même à l'issue de toute la partie rappel de la descente.

Echec sur l'arête Midi-Plan - Aiguille du Midi, Chamonix - Mauvaise météo, mauvaises conditions

Avec Eric.V (2001), Midi-Plan faisait partie de notre programme d'acclimatation au refuge des Cosmiques, pour entreprendre le Mont blanc à ski. Malgré la météo maussade, nous commençons tout de même la progression sur l'arête. La saison n'est pas assez avancée pour cette course, des plaques de neiges molle sur des dalles rocheuses se révèlent dangereuses et difficilement praticables. La méto se dégradant, nous renonçons, et faillions nous perdre dans le brouillard au pied de l'Aig du Midi.

Echec sur l'arête Est du Viso, Pointe Barraco 3237m, refuge Quintino Sella, Italie - Erreur humaine caractérisée

Avec Eric.V (2001). Nous disposons de 2 topos sur l'arête Est et d'un article Vertical. Refuge non gardé nous sommes seuls. Le secteur nous est inconnu et les 2 topos ne sont pas clairs sur l'attaque. Complètement en dehors de la voie nous errons loin du sommet pour atteindre une pointe secondaire lion du sommet. Nous nous apercevrons plus tard que l'article de vertical lu trop rapidement comportait le plus clair des tracés de l'arête Est! A décharge, la nullité des autres topos et l'arête qui est plutôt le rebord d'un couloir.

Echec face nord de l'Aiguille de Bionassay - Mf du Mont Blanc, refuge de Tête Rousse - Manque de confiance et météo aléatoire.

Avec Francis.C, Dominique.F, Eric.V (2000). La face est imposante. Dans la nuit nous avons un doute sur l'attaque. L'un d'entre nous effectue quelques mètres qui se révèlent plutôt raides pour le seul piolet que nous avons emporté. De plus quelques nuages masquent les étoiles, comment cela va-t-il évoluer pour cette grande course. Tous ces éléments entament notre confiance et nous font douter, déjà que le stress du à l'importance de la course par rapport à notre niveau est bien marqué. Au final nous préférons renoncer.

Echec au Grand Paradis - refuge Victor Emmanuel, Italie - Vent important

Stage UCPA (1997). Le grand Paradis est considéré comme un des 4000 les plus faciles des Alpes. Il est plus facile que le Dome des Ecrins en France car la montée en refuge est moins longue. Cela avait bien commencé avec du grand beau pour monter au refuge. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas un problème d'absence de soleil, de difficulté, ou de perte d'itinéraire qui nous a fait renoncer, mais uniquement le vent, très fort, nous obligeant à nous attacher au sol à l'arrêt. Demi-tour à environ 3800m.



Retour au sommaire principal